Il y a cette particularité pour un pays européen qu'est de chercher à posséder un ou plusieurs éléments d'Egypte. C'est une manie chez nous autres occidentaux qui s'est développée à partir de Napoléon Ier.
Le temple de Debod ci-dessus, proche du Palais Royal, ne fait pas exception, mais possède sa particularité. En effet, nos possessions égyptiennes sont souvent liées à divers conflits et conquêtes. Or notre Espagne a reçu ce temple de la part de l'Egypte en tant que cadeau, en 1970 : lors de la construction du barrage d'Assouan, la terre des pharaons fit don à l'Espagne de ce temple, en remerciement de son aide apportée au sauvetage du patrimoine.
Le temple est accessible aux visiteurs une fois tous les dix ans : lorsqu'il gèle. A Madrid... Autrement, les visites sont impossibles.
Le temple est accessible aux visiteurs une fois tous les dix ans : lorsqu'il gèle. A Madrid... Autrement, les visites sont impossibles.
Le temple de Debod se situait sur la première cataracte du Nil, très agitée, elle qui marque la frontière avec la Nubie. L'édifice, daté du IIe siècle, est dédié au dieu Amon, une des principales divinités du panthéon. Amon, "le Caché", l"Inconnaissable", représenté sous une forme d'oie, a pondu la vie ! Plus tard, sous l'époque ramesside, il incarne l'unification de l'Egypte.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire