7 novembre 2009

Tours : la caserne, sa tour rouge


La caserne des pompiers de Tours, la première à être fonctionnelle après-guerre. La seconde caserne a été édifiée en 2004 au nord de l'agglomération, pour répondre plus rapidement aux besoins d'une ville relativement grande. 
Sur la photo ci-dessous, le premier étage correspond au "garage" proprement dit, où veillent les véhicules d'intervention. La sortie se trouve de l'autre côté. Le second étage regroupe les bureaux de logistique, le centre d'appel, la salle de sports, etc. Toutes les fenêtres au-dessus, ce sont les "logements de fonction", une simple chambre à vrai dire. Les pompiers n'y vivent pas mais peuvent y prendre leurs quartiers entre deux interventions. Enfin, les quatre transversales abritent les fameuses rampes de pompiers, pour accéder plus rapidement au garage.

Ah, cette tour rouge, d'une trentaine de mètres, qu'elle attisa ma curiosité ! C'est tout simplement un édifice destiné à faire sécher les lances à eau. Accrochée tout en haut, la lance se déroulait pour sécher tranquillement. Malheureusement, elle ne répond plus aux normes à l'heure actuelle et est désaffectée. Les pigeons l'ont recyclée en nichoir géant et font un vrai carnage en son for intérieur. Quand elle était encore fonctionnelle, les pompiers faisaient leurs exercices sur les escaliers adjacents.
Pour la petite anecdote, les autorités ont cherché à la démolir, mais les riverains ont posé et gagné une pétition pour la sauvegarder. Du coup, les jours s'écoulent doucement pour ce nichoir géant qui s'affaisse doucement. Les pompiers restent sceptiques quant à ce choix mais le respectent. Par contre, pour sécher les lances, c'est devenu une vraie galère.


Dans le ventre de la tour rouge. Jamais photos ne furent aussi rapides ! (et pour la majorité ratées). Rien qu'à l'entrée, mes pieds baignaient dans divers immondices, cadavres et plumes, alors que le ménage avait été fait une semaine auparavant. Les pigeons, paniqués par l'intrusion, s'égayèrent en tous sens, et il pleuvait du guano tout autour. Je n'exagère pas en parlant de pluie. Par un quelconque miracle - Saint-Martin probablement - l'appareil et son propriétaire furent épargnés, mais n'ont pas demandé leurs restes. Ça roucoulait bien là-dedans.



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