30 novembre 2009

Images de Beauce : L'intervention du commisssaire Magellan (Vol. 1)

Moi, le commissaire Magellan, j'ai entendu parler d'un sombre complot dans une sombre province.
Je suis commissaire, je traque les renégats, les porteurs de grippe et les rebelles qui ne regardent pas TF1.
Mon métier est rude et dangereux. Mais mon coeur ainsi que mon devoir m'apprennent à arrêter ces dangereux terroristes.
Je suis la justice. Je suis le bon citoyen. Je suis le commissaire Magellan.
J'arme mon pistolet. J'hésite. Non, il ne faut pas. Les méchants sont vraiment méchants.
Le commissaire Verneuil est-il prêt à m'aider ? Je ne le sais. En route !


Diantre ! Cette province est vraiment lugubre. Rien n'ébranlera mon courage et ma conviction. J'arrêterai ces fous qui provoquent la colère de TF1. Dussais-je en payer de ma vie.
Je suis le commissaire Magellan quand même. C'est pas rien.
Une maison de retraite presque abandonnée fît irruption dans mon champ de vision. Des statues mayas ornaient l'entrée. Les terroristes n'y sont sûrement pas. Mais méfiance. Les petits vieux résidents, après la page de pub, m'ont parlé d'un rebelle qui tague honteusement la saine ville proche. J'ai mon coupable. L'étau se resserre, et la lumière jaillit des ténèbres.


Au moment de partir, un petit vieux se mit à tousser. Fichtre ! Danger ! Il a la grippe !
La bataille fut rude. Il se débattait le bougre. Les petits vieux m'assaillirent de partout. Le premier empoigna mon pistolet. Nous nous débattîmes dix minutes. Je pressais l'arme sur son ventre et... le coup partit tout seul. Je ne voulais pas. Non.
Il était méchant ce coquin, il avait la grippe Z mortelle qui tue tout. Mais quand même, il regardait TF1. Les autres étaient sûrement contaminés. Je me résolus à tous les abattre. Je me suiciderai après. Après avoir retrouvé le larron qui peint vilement les murs de la sainte cité. J'ai déjà trouvé l'arbre pour me pendre.


Perdu dans mes pensées, je réalise alors que mes péripéties m'entraînent dans un hameau dépourvu d'âmes. Un tag, c'est honteux, ainsi lu "YO ! M.....NON EN FORCE". Hum mon enquête avance. M'non. Mais qu'est-ce donc ? Une partie a été effacée par la pluie. M'non M'non. Le rebelle voile ses délits. Mais je le retrouverai. Je suis le commissaire Magellan après tout.


24 novembre 2009

Au bon saumon


Je m'absente une petite semaine. N'hésitez pas à miauler en mon absence.
Merci pour vos visites et votre soutien.

Tours : Le pont Wilson


Le plus vieux pont de Tours, le pont Wilson, édifié entre 1765 et 1778. Il mesure 434 mètres.


Difficile à croire qu'un ouvrage en apparence solide ait succombé à plusieurs reprises aux caprices de la Loire, si calme d'habitude. Le dernier effondrement en 1978 a été vécu comme un véritable traumatisme par les Tourangeaux. Heureusement, aucune victime n'eût été à déplorer. Seul un conducteur à ce moment se déchaîna sur l'accélérateur pour sauver sa vie.
Outre le traumatisme patrimonial, c'est plus de 110000 habitants qui d'un coup se sont retrouvés privés d'eau courante (les canalisations passant par le tablier du pont) et d'électricité, pour les mêmes raisons. Bien entendu, la circulation fut fortement perturbée.
Selon les autorités, l'effondrement aurait été causé par les fondations reposant sur du sable.
Pour la petite anecdote, un automobiliste orléanais distrait, lors des réparations, emprunta le pont et finit sa course dans la Loire. Les habitudes... Bienheureux qu'il s'en soit sorti indemne. La voiture par contre...



Ainsi dénommé en l'hommage du président américain Woodrow Wilson, qui engagea son pays aux côtés de la France lors de la Première Guerre Mondiale. Tours à cette époque accueillait une importante base militaire américaine.
Le pont eût son rôle à jouer lors du second conflit. Les troupes françaises, en retraite forcée, détruisirent le pont pour bloquer l'avancée des panzers. Seulement, Tours fut bombardée le lendemain par l'artillerie allemande. Les incendies destructeurs ne purent être éteints car l'eau manquait. En effet, l'alimentation en eau de la ville passait... par le pont. 


22 novembre 2009

Tours : Crépuscule sur l'île Simon


Un piège à saumon, sur les modèles scandinaves. Les bestioles sont attirées par les couleurs chatoyantes et sortent du lit pour satisfaire leur curiosité. Un bien vilain défaut.



18 novembre 2009

La caserne de Tours : dans le feu de l'action

Lorsque l'alarme est donnée, l'apparente torpeur de la caserne s'estompe pour laisser place à une course contre la montre très agitée. Les pompiers ont deux minutes, pas une seconde de plus, pour identifier le lieu du sinistre, pour enfiler leurs combinaisons d'intervention, pour démarrer les véhicules et filer, sirène en marche.

Les combinaisons anti-feu sont complexes, plusieurs couches à enfiler et ceci en 120 secondes.


Une fois équipé, le secouriste s'empresse de rejoindre les camions.


A ce moment, j'ai beaucoup aimé les jeux de lumière des véhicules prêts au départ. La grande échelle derrière mesure 32 mètres lorsqu'elle est déployée.


Tous leurs gestes sont parfaitement exécutés, un sang-froid  millimétré. Néanmoins, les quelques retardataires potentiels finissent de s'habiller dans les véhicules.
Pris dans le feu de l'action pour ainsi dire (ha ha), je n'ai eu le temps de faire des réglages. Désolé pour la qualité malheureuse des photos.


Et c'est parti.

Dans ces moments-là, il arrive très régulièrement que la caserne soit déserte. Par exemple, après le départ, il ne restait que deux ou trois pompiers, dont notre professeur en secourisme. Si l'incident est bien confirmé et nécessite intervention (ce qui n'est pas toujours le cas), les pompiers de réserve sont mis au courant et ont huit minutes pour rejoindre la caserne, à n'importe quel endroit qu'ils soient, au cas où une deuxième alerte soit donnée. Un métier en conséquence très prenant qui, on s'en doute, nécessite énormément de vigilance.
Un grand merci à la caserne de Tours pour leur accueil et leur énergie pour les soins apportés à notre ville, et à Benoît, notre professeur, pour toutes ses explications et la visite de la caserne.

12 novembre 2009

La caserne de Tours : le hangar

Les locaux des véhicules. Certains viennent juste de  partir en mission, dont le camion doté de la plus grande échelle (32 mètres). Au premier plan, le véhicule d'intervention classique, le plus utilisé. Je n'ai plus l'ordre des prix en tête, mais ce sont de petits bijoux très onéreux. Ne serait-ce que l'échelle à quelques dizaines de milliers d'euros. Ce sont des objets de technologie très performants.
La plus grande échelle répertoriée en France se situe étrangement à Nantes (50 mètres) uniquement conçue pour intervenir dans un bâtiment précis, et je ne sais plus lequel.

Chaque véhicule a ses spécificités. Celui-ci est utilisé lors des interventions en forêt. Un véritable tank, et une réserve d'eau impressionnante (4000 litres).

Un ventilateur aussi haut qu'un humain destiné à faire évacuer la fumée dans les endroits peu aérés.

Le plus effrayant d'une certaine manière. Heureusement, il sort rarement du hangar. Il le ferait lors d'une explosion d'usine ou pire, d'une centrale nucléaire (ou du passage de Miguel :p).
Les locaux sont extrêmement propres. Tous les matins, les pompiers passent une à deux heures pour nettoyer les lieux et l'intérieur des camions.




11 novembre 2009

La caserne de Tours : la salle carrée


Les plans des autoroutes de la région, avec la localisation de toutes les bornes de secours. Cette petite salle carrée recouverte de ces panneaux reste capitale pour les accidents de route. En effet, il est déjà arrivé que, par manque d'informations, les pompiers se retrouvèrent sur la voie opposée des victimes. Sur une autoroute, c'est un vrai désastre. Il s'agit de filer vers la sortie suivante, parfois à 20 km, pour reprendre le bon sens de circulation. Et dans ces moments là, chaque minute compte pour la survie d'une victime. N'oublions jamais de donner tous détails importants aux secouristes afin d'éviter une catastrophe.



7 novembre 2009

Tours : la caserne, sa tour rouge


La caserne des pompiers de Tours, la première à être fonctionnelle après-guerre. La seconde caserne a été édifiée en 2004 au nord de l'agglomération, pour répondre plus rapidement aux besoins d'une ville relativement grande. 
Sur la photo ci-dessous, le premier étage correspond au "garage" proprement dit, où veillent les véhicules d'intervention. La sortie se trouve de l'autre côté. Le second étage regroupe les bureaux de logistique, le centre d'appel, la salle de sports, etc. Toutes les fenêtres au-dessus, ce sont les "logements de fonction", une simple chambre à vrai dire. Les pompiers n'y vivent pas mais peuvent y prendre leurs quartiers entre deux interventions. Enfin, les quatre transversales abritent les fameuses rampes de pompiers, pour accéder plus rapidement au garage.

Ah, cette tour rouge, d'une trentaine de mètres, qu'elle attisa ma curiosité ! C'est tout simplement un édifice destiné à faire sécher les lances à eau. Accrochée tout en haut, la lance se déroulait pour sécher tranquillement. Malheureusement, elle ne répond plus aux normes à l'heure actuelle et est désaffectée. Les pigeons l'ont recyclée en nichoir géant et font un vrai carnage en son for intérieur. Quand elle était encore fonctionnelle, les pompiers faisaient leurs exercices sur les escaliers adjacents.
Pour la petite anecdote, les autorités ont cherché à la démolir, mais les riverains ont posé et gagné une pétition pour la sauvegarder. Du coup, les jours s'écoulent doucement pour ce nichoir géant qui s'affaisse doucement. Les pompiers restent sceptiques quant à ce choix mais le respectent. Par contre, pour sécher les lances, c'est devenu une vraie galère.


Dans le ventre de la tour rouge. Jamais photos ne furent aussi rapides ! (et pour la majorité ratées). Rien qu'à l'entrée, mes pieds baignaient dans divers immondices, cadavres et plumes, alors que le ménage avait été fait une semaine auparavant. Les pigeons, paniqués par l'intrusion, s'égayèrent en tous sens, et il pleuvait du guano tout autour. Je n'exagère pas en parlant de pluie. Par un quelconque miracle - Saint-Martin probablement - l'appareil et son propriétaire furent épargnés, mais n'ont pas demandé leurs restes. Ça roucoulait bien là-dedans.



5 novembre 2009

Tours : Bords du Cher



La tour rouge au troisième plan : la caserne des pompiers de Tours.