9 décembre 2009

Maintenon, un mystère : L'affaire du passage piéton (Vol. 5)

Magellan, tel est mon nom, Commissaire, tel est mon œuvre. Je dois arrêter un forban. Les retraités en face du cimetière vont m'aider. Ce sont des gens biens, ils regardent TF1 et votent austro-polonais-hongrois-ordre teutonique. Les cieux s'assombrissent, la pluie froide ruisselle sur mon front, mais je suis un commissaire, et je me dois d'emprunter les passages piétons.

Hum. Quelque chose m'intrigue. Une profonde intuition me fait entendre de me méfier. je suis un expert, crénom, et commissaire. Lorsqu'un petit vieux de la maison voisine, très respectueux des règles, emprunte le passage. Il semble avoir une mauvaise vue, pauv'vieux.

Il semble peiner le bougre. Mais...

Fichtre ! Que s'est-il passé ? Le p'tit vieux vient de s'étaler sur une barrière ! Il lui faut de l'aide. Son corps tremblotant agonise, il n'en a plus pour longtemps.
"- Ah, commissaire ! Un visage familier... teuf teuf... si proche de la mort. Je vais mourir commissaire. Teuf... Snif... Mais je ne partirai pas sans vous dire que...
- Parle petit vieux, parle.
- Que... teuf rheû rhâââ... que je suis vieux et que... ma vie fut belle... treuh treuh... en compagnie de TF1, au service de la Franceuh...
- Oui je sais, vous pouvez reposer en paix, mais dites-moi tout.
- Commissaire, je l'ai vu, je l'ai... argh... m'dame le juge, mais plus encore, double argh... votre délinquant... Suivez ce chemin...
- Merci citoyen, vous êtes un brave bougre, mourrez en paix.
- Commissaire, treuh treuh reuh rrrrrrrrrrh arrrrgh... surtout... teuf teuf... méfiez-vous de la nuit... treuh aaaarrrrrrgh...

Je le laissais donc mourir en paix. Mais n'empêche quelque chose m'intrique dans ces passages piétons. Mais quoi donc ?


1 commentaire:

  1. Jean-Pierre Raffarien11 décembre 2009 à 06:57

    Ce blog est un honteux affront à notre identité nationale, je vous demande de retirer ces propos diffamatoires, Magellan !

    RépondreSupprimer