31 décembre 2009

Saint-Piat : La briqueterie (4 / 8) : les fours

Les fours de la briqueterie - au nombre de deux - servaient à cuire les briques et les tuiles. Ils se présentent sous forme de couloirs longs de 37 mètres, larges de huit, avec neuf portes. Sur le plafond se présentent de petites alvéoles, pour pouvoir déverser le charbon à l'intérieur du four.

Les cuissons étaient longues : une quinzaine de jours pour la cuisson des briques, sachant qu'il nécessitait quinze autres jours pour le préchauffage du four, et huit jours pour le refroidissement.

Différents jeux de lumière. Il est intéressant de noter que cette partie du four a été recyclé par un minou en quête d'un foyer. De nombreuses petites empreintes félines parcouraient le sol sablonneux.

Les petites alvéoles sur le dessus des fours afin d'y déverser le charbon. Les capuchons ici présents servent à refermer les orifices pour éviter à la chaleur de s'enfuir.

A cet endroit de la visite, il faut faire attention où l'on met les pieds. Avoir une jambe dans le four n'est pas la meilleure des idées.


30 décembre 2009

Saint-Piat : La briqueterie (5 / 8) : fantômes de bois

Les vestiges de la briqueterie témoignent discrètement des activités anciennement présentes. Les outils sont abandonnés sur place, prêts à resservir, comme si dix ans d'inactivités n'avaient pas eu raison d'eux. Ce sont les âmes, les fantômes du bâtiment.

Des sortes de pots à manivelles dans lesquels on mettait le charbon pour ensuite le déverser dans les fours.

Aperçu de la tour à travers le toit.

29 décembre 2009

Saint-Piat : La briqueterie (6 / 8) : machinerie

Un aérocondenseur. Je ne pense pas avoir tout compris à l'utilité de cette machine malheureusement, comme beaucoup d'autres d'ailleurs. Dans le vocabulaire moderne, un aérocondenseur sert à refroidir l'air ou l'eau - pour faire court.
Au final, tout s'éclaircit dans les miaous. Merci.

Un peu plus loin, de magnifiques roues à courroies pour une rampe d'élévation.

Parfois, les roues sont en bois.

Détail sur une roue dentée.


28 décembre 2009

Saint-Piat : La briqueterie (7 / 8) : Jeux de lumières

Porte mystérieuse, tu préserves tes secrets. Mais qu'est-ce donc, ce monde lumineux que tu caches derrière toi ?

Un court moment, j'ai vu cette porte trembler sur ses gonds, avec quelques craquements de bois ; et la poussière se soulever par à-coups. L'ombre de la bête gardienne passait derrière, ruminant, humant mon odeur. Sa silhouette voilait la lumière pure d'un monde interdit. Ses grognements ont eu raison de ma bravoure. Porte de Saint-Pierre gardée par un puissant Cerbère, je reviendrai. J'ai juste oublié mes clefs.

Grenier rempli de vestiges et de poussière.

Bonjour mesdames. Nan nan, vous inquiétez pas, je m'en vais. Pas la peine de vous déplacer pour moi ! Eh oh ! Vous m'écoutez oui ? Aaaaaargh...

27 décembre 2009

Saint-Piat : La briqueterie (8 / 8) : Terminus

La visite de la briqueterie touche à sa fin. Un grand merci à mon grand frère, pour l'invitation à y aller et les recherches menées. C'est top-moumoute !

Lorsque la nature, doucement, reprend ses droits.

Toujours prêtes à servir.

Aperçu de l'extérieur de la rampe d'élévation. C'est sur ce plancher que ma jambe s'est retrouvée un étage plus bas.

Et voilà, c'est la fin de la visite. Mon train du retour a été annulé, donc c'est la mort dans l'âme que je donne un aperçu de la gare de Saint-Piat, aux tags éternels (ils ont deux décennies) et que je me mets en marche.