31 janvier 2010
30 janvier 2010
28 janvier 2010
La grève des parapluies.
La France est un pays de flics,
A tous les coins d'rues il y en a cent.
Pour faire régner l'ordre public
Ils assassinent impunément.
[Renaud, l'Hexagone]
27 janvier 2010
La grève des parapluies.
La grève des parapluies. Il faisait vraiment un temps de toutou ce jour-là.
La danse écarlate des fumigènes.
25 janvier 2010
Chartres, la Cathédrale : Le ciel d'un paradis.
Petit bijou du patrimoine mondial, la charpente de la cathédrale de Chartres se caractérise par son originalité et sa beauté : toute de métal, elle est pourtant dotée d'une finesse et d'une légèreté oniriques. Longue de 130 mètres, large de 33, les couleurs mouvantes du ciel imprégnaient l'édifice d'un jeu d'ombre et de lumière angélique.
Cette charpente est la conséquence de l'incendie ravageur de 1836 et remplace la précédente charpente en bois. Elle annonce (discrètement) l'ouverture de la grande période industrielle en France, où le métal devient le matériau de prédilection et où l'homme y place toute sa confiance.
Point de vue en lieu et place de l'abside.
L'abside.
Vue d'ensemble de la croisée.
La croisée.
Cette charpente en fer et fonte remplace la charpente en bois : incendiée le 4 juin 1836.
Les travaux commencés en 1836 sous le ministère de Mr Sauzet. Garde des Sceaux. Mr Gabriel Delessert, étant préfet d'Eure-et-Loir ; ont été continués sous le ministère de Mme Persil, Barthe, Girod (de l'Ain) ; Teste, Vivien, Martin (du Nord) ; ses successeurs : ont été achevés en 1841.
LOUIS PHILIPPE Ier étant Roi des Français.
Le Baron de Villeneuve, préfet d'Eure-et-Loir.
Monseigneur Clausel de Montals, évêque de Chartres.
Adelphe Cuasles, député, maire de Chartres.
24 janvier 2010
Chartres, la Cathédrale : Le système Renouf (2 / 2)
Le système de contrepoids. Derrière, nous pouvons noter la présence d'une cheminée. En l'occurrence, un à deux gardiens veillaient pour un : remonter le système mécanique chaque jour ; deux : surveiller la ville pour déceler d'éventuels incendies, auquel cas ils sonnaient le Timbre.
Détail sur l'attache.
L'horloge, qui donnait le rythme au mécanisme.
23 janvier 2010
Chartres, la Cathédrale : Le système Renouf (1 / 2)
C'est derrière ces vitres, dans une pièce étrange au faîte du clocher, juste en dessous de la salle du timbre, qu'est conservée une horloge séculaire au charme tout chartrain.
La machine. La salle étant petite , le recul est parfois difficile à prendre.
PREMIER MÉCANISME DE SONNERIE MONUMENTALE ACTIONNE A DISTANCE PAR L'ÉLECTRICITÉ
Inventé et construit sur les plans de
Albert RENOUF (1848 - 1895)
A fonctionné définitivement en Décembre 1887
Renouf à Chartres, 1887.
Les roues dentées, endormies.
21 janvier 2010
Chartres : Portrait d'une ville sainte (3 / 3)
Le contraste entre la banlieue et le centre-ville est moins saisissant par rapport aux années précédentes. Chartres a mené un intense réaménagement de ses banlieues, en rasant systématiquement les barres qui se substituent aux maisons pavillonnaires.
Vue sur la nef.
Lorsque l'édifice prit feu en 1836, la toiture en cuivre a fondu comme du chamallow. Aux dires des témoins de l'époque, des fleuves de lave rougeoyante s'écoulaient le long de l'édifice. Un aperçu de l'enfer.
Les gardiennes de pierre, figées jusqu'à l'Apocalypse, ont tout loisir de profiter du paysage.
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