18 novembre 2009

La caserne de Tours : dans le feu de l'action

Lorsque l'alarme est donnée, l'apparente torpeur de la caserne s'estompe pour laisser place à une course contre la montre très agitée. Les pompiers ont deux minutes, pas une seconde de plus, pour identifier le lieu du sinistre, pour enfiler leurs combinaisons d'intervention, pour démarrer les véhicules et filer, sirène en marche.

Les combinaisons anti-feu sont complexes, plusieurs couches à enfiler et ceci en 120 secondes.


Une fois équipé, le secouriste s'empresse de rejoindre les camions.


A ce moment, j'ai beaucoup aimé les jeux de lumière des véhicules prêts au départ. La grande échelle derrière mesure 32 mètres lorsqu'elle est déployée.


Tous leurs gestes sont parfaitement exécutés, un sang-froid  millimétré. Néanmoins, les quelques retardataires potentiels finissent de s'habiller dans les véhicules.
Pris dans le feu de l'action pour ainsi dire (ha ha), je n'ai eu le temps de faire des réglages. Désolé pour la qualité malheureuse des photos.


Et c'est parti.

Dans ces moments-là, il arrive très régulièrement que la caserne soit déserte. Par exemple, après le départ, il ne restait que deux ou trois pompiers, dont notre professeur en secourisme. Si l'incident est bien confirmé et nécessite intervention (ce qui n'est pas toujours le cas), les pompiers de réserve sont mis au courant et ont huit minutes pour rejoindre la caserne, à n'importe quel endroit qu'ils soient, au cas où une deuxième alerte soit donnée. Un métier en conséquence très prenant qui, on s'en doute, nécessite énormément de vigilance.
Un grand merci à la caserne de Tours pour leur accueil et leur énergie pour les soins apportés à notre ville, et à Benoît, notre professeur, pour toutes ses explications et la visite de la caserne.

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